De Lomond à Glasgow

30 juin 2022

Il est désormais temps de quitter les montagnes de Glencoe pour repartir vers des coins plus habités, mois escarpés. Au cœur de l’Écosse, le loch Lomond qui s’étend sur des dizaines de kilomètres est un point de chute jugé incontournables par de nombreux voyageurs. Il est surtout le lieu de villégiature de bon nombre d’habitants de Glasgow durant le weekend. C’est à Luss qu’on choisit de s’arrêter, petit village au bord de l’eau réputé pour ses jolies maisons de pierre fleuries. La balade est assez courte mais vaut quand même le coup d’œil. Il y règne une atmosphère paisible toute l’année, entre balade en bateau et fish and chips sur une terrasse.

La suite de la journée est un peu plus acrobatique. On se lance en effet à l’assaut du Ben A’an, plus haut sommet local, sous un temps peu encourageant. La randonnée est relativement courte mais grimpe tout au long de l’aller. Armés de nos k-ways, on marche vers le sommet entre hautes herbes et rangées de sapins tout en jetant de temps à autre un coup d’œil en arrière sur le loch Katherine.

Arrivés au premier palier, l’histoire se corse. On est face à un « mur » parsemé de roches qui mène au sommet sur une distance assez courte. Un pas après l’autre, on gravit les pierres luisantes. Après deux semaines de balade, les jambes peinent un peu. L’arrivée au sommet est saluée par un ciel d’un gris sombre. Les nuages défilent au-dessus du loch, s’assombrissent puis déversent des sceaux d’eau sur nos têtes. Pourtant, le spectacle a du charme et l’atmosphère donne des couleurs particulières au paysage.

1er juillet 2022

Après 10 jours de nature, l’animation de Glasgow nous surprend presque. Huit ans après y avoir vécu un été, il est finalement assez curieux de reprendre les mêmes chemins, de passer devant les mêmes enseignes tout en observant les évolutions. Bien moins jolie qu’Edimbourg, Glasgow est davantage une ville à vivre qu’à visiter. On y passe pourtant un bon moment, trainant au hasard dans le centre-ville. L’occasion de terminer nos achats de souvenirs, d’écouter quelques musiciens dans les rues, de pousser la porte de magasins surprenants…

La dernière porte poussée sera d’ailleurs celle de Roots of Magic. Ce bar salon de thé, créé dans l’ambiance Harry Potter, nous a paru être la parfaite conclusion de nos vacances. On pénètre ainsi dans un lieu chaleureux au décor ponctué de robes de sorciers, de vieilles malles et d’animaux étranges pendus au plafond. De grandes étagères proposent tout un tas de produits dérivés et un cours de potion (mixologie en réalité) se déroule même au fond de la salle. Le détail a été poussé jusqu’à la carte qui propose des cocktails fumants ou des thés aux saveurs de filtre d’amour.

Notre séjour en Écosse s’achève ici, ponctué de nostalgie autant que de découvertes. On en revient avec l’impression d’avoir fait une parenthèse un peu hors du temps, charmés tant par les gens que par les décors. Au revoir l’Écosse, à dans huit ans !

Le coup de cœur de Ptit Jo

La vue du sommet du Ben A’an

Coté pratique

Les activités

Luss
Comptez £2.5 de parking le temps de faire le tour du village et de manger un morceau

Ben A’An
Une jolie randonnée dans le parc du loch Lomond. en revanche, ça grimpe ! Retrouvez toutes les indications et le point de départ ici : https://www.walkhighlands.co.uk/lochlomond/ben-aan.shtml

Le logement

Callander Hostel, 6 Bridgend, Callander, FK17 8AH
Une petite auberge plutôt mignonne dans un village paisible. Cuisine commune à disposition.

Hampton Court Guesthouse, 230 Renfrew Street, Centre de Glasgow, Glasgow, G3 6TX
L’emplacement dans le centre est idéal et propose un parking dans la rue. Le logement est en revanche très quelconque voire pas terrible avec sanitaires communs. Le petit déjeuner est en revanche de bonne qualité. Un bon compromis quand on a un budget serré.

Les repas

Loch Lomond Fish & Chip Co, Loch Lomond Church Road, Luss, Alexandria G83 8NY
Un petit fish and chips flambant neuf avec une terrasse toute proche du centre. Nous avons partagé une portion et cela paraissait suffisant !

The Root of Magic, 110 Hope St, Glasgow G2 6PH
Nous avons adoré ce bar sur le thème de Harry Potter. Les cocktails sont originaux, le décor fabuleux et le personnel très attentif. des cours de mixologie – ambiance cours de potion – sont dispensés au fond de la salle. Une très belle façon de finir notre séjour.

Retour en enfance

29 juin 2022

Après une journée de route et une nuit chez Paula, c’est rassasiés de pancakes de Paula, que nous partons faire un saut dans notre enfance, là où les cartes postales sont transportées par hiboux et où des grenouilles en chocolat s’échappent par les fenêtres. Ce matin, nous filons en effet vers le Glenfinnan viaduc, désormais célèbre dans le monde entier, installé entre les landes et un large loch. Le Jacobite Express, à l’origine de la création du Poudlard Express, y passe en effet plusieurs fois par jour en été.

On pose la voiture sur l’un des désormais inévitables parkings payants et on se presse sur le petit sentier aménagé qui grimpe sur la colline. Nous sommes loin d’être seuls sur le coup et toutes les générations s’agitent pour gagner un point de vue en hauteur. L’ambiance est bon enfant, chacun s’attache à trouver le meilleur angle sans pour autant gêner les autres. Au bout de quelques minutes, la sirène du train retentit derrière les collines verdoyantes et un frémissement parcourt les rangs. Nouveau coup de klaxon, un nuage de fumée blanche s’élève dans le ciel, les roues raclent les rails en rythme et les wagons rouges sombres avancent dans la jolie courbe du viaduc. Ça y est, le Poudlard Express a pris vie.

Autour de nous, de larges sourires traversent les visages de générations entières ayant grandi et rêvé au fil des pages de Harry Potter. Dans le train, la même expression se retrouve chez les dizaines de passagers penchés à la fenêtre et nous adressant de larges signes de la main. On vit un joli moment suspendu dans le temps, à la frontière d’un univers magique, avant de voir disparaitre le train.

Une fois remis de nos émotions, on prend quand même un instant pour explorer les alentours du viaduc. Le loch est paisible, presque silencieux au regard de la foule amassée de l’autre côté de la route, près du visitor center. Une petite auberge est installée là, quasiment les pieds dans l’eau. Elle nous aurait presque donné envie de nous y installer. Avant de repartir, on emprunte le sentier situé à proximité du centre pour profiter d’une vue panoramique sur la vallée. Il ne suffit que de quelques minutes mais le détour en valait la peine.

Ce petit instant de nostalgie terminé, on poursuit notre découverte de la région de Nevis avec une randonnée pleine de charme vers les Steal Falls. Le départ se fait au bout d’une longue route à voie unique serpentant entre vallée et forêt sur laquelle il est difficile de se croiser et presque impossible de se garer. Entre les arbres, on parcourt quelques kilomètres en chemin de terre et de roches, traversant de petites cascades qui rejoignent la rivière loin en contre bas.

Le sentier débouche finalement dans une jolie vallée verdoyante au fond de laquelle les Steal falls apparaissent. Quelques rayons de soleil apparaissent pour réchauffer l’atmosphère et donner tout son charme au décor.

Pour voir les cascades de plus près deux options s’offraient à nous : traverser le cours d’eau glacée à pied ou utiliser un pont de singe installé un peu plus loin. La seconde étant bien plus originale, on se lance dans l’aventure, avançant prudemment un pied après l’autre. Finalement, le retour en enfance continue… On s’en sort sans encombre, à l’aller comme au retour !

Notre prochaine étape sera la spectaculaire vallée de Glencoe, ses reliefs imposants, son climat rude et changeant…. Tout ce qu’on aime rencontrer en Écosse. On la traverse d’abord en voiture, surveillant avec inquiétude les alternances de nuages sombres et de rayons de lumières dans le ciel qui donnent tout le côté dramatique au décor.

On s’engage tout de même dans le Lost Valley trail dont l’environnement est finalement bien plus varié qu’il n’y paraissait. Les premières centaines de mètres se font dans les hautes herbes, entourées de montagne. On grimpe ensuite dans les hauteurs rocailleuses avant de s’enfoncer entre arbres et rochers le long d’un cours d’eau agité. On voit la pluie, la bruine, le soleil, le vent ; on s’arrête, on reprend. A force, on rate probablement une bifurcation du chemin d’un bord à l’autre et on se retrouve bloqués par une sorte d’éboulis. Nous ne sommes visiblement pas les seuls puisque l’on rencontrera deux couples longeant le cours d’eau, cherchant désespérément un coin au sec pour traverser. Sans succès.

On tente finalement l’approche « traversée piétonne » en retirant chaussures et chaussettes. Le premier mouvement dans l’eau propage instantanément une vague glacée jusqu’à la tête. Heureusement, la traversée ne fait que quelques mètres. Une dernière montée jusqu’à la vallée perdue nous réchauffe pour de bon et nous offre une vue panoramique sur le sentier. Il ne reste plus qu’à faire demi-tour et à rentrer savourer une bonne tasse de thé pour terminer la journée

Le coup de cœur de Ptit Jo

La route traversant la vallée de Glencoe, spectaculaire

Coté pratique

Les activités

Poudlard Express
Le Jacobite Steam Train – Poudlard Express pour les amateurs de la saga Harry Potter – passe sur le viaduc tous les matins de début avril à fin octobre. Un trajet supplémentaire est ajouté aux trajets réguliers l’après-midi de début mai à fin septembre. La meilleure option pour voir le train est sans doute de l’attendre lorsqu’il va de Fort William à Mallaig. Le Jacobite apparait sur le pont environ une demi heure après son départ de Fort William.
– du dimanche au vendredi, départ de Fort William à 10h15 et 12h45
– le samedi, départ de Fort William à 10h15 et 14h40
Il est également possible de le voir lorsque le train repart de Mallaig, il arrive sur le viaduc environ 1h05 après le départ.
– du dimanche au vendredi, départ de Mallaig à 14h10 et 16h45
– le samedi, départ de Mallaig à 14h10 et 18h40

Glenfinnan Viaduc
Pour avoir un point de vue intéressant sur la courbe du viaduc et faire de jolies photos, un sentier grimpe sur la colline. Le départ se fait depuis le parking, vous pouvez trouver le circuit ici : https://www.walkhighlands.co.uk/fortwilliam/glenfinnan.shtml
Comptez £3.5 pour le parking.

Steall Falls
Une jolie randonnée au cœur des montagnes. Retrouvez toutes les indications et le point de départ ici : https://www.walkhighlands.co.uk/fortwilliam/steallfalls.shtml

Lost Valley
Sans doute la randonnée la plus célèbre de la vallée de Glencoe. Retrouvez toutes les indications et le point de départ ici : https://www.walkhighlands.co.uk/fortwilliam/lostvalley.shtml

Le logement

Chez Paula & Aidan, Solmar, Camus-Na-Ha Fort William Inverness-shire, Fort William, PH33 7NN
Nous avons eu un coup de cœur pour ce B&B. Paula et Aidan nous ont accueillis comme si nous étions de vieux amis. Tout est propre, confortable et pensé de le moindre détail. On s’y sent comme à la maison. Le matin, Paula sert un petit-déjeuner minute composé pancake et de fruits. Une vraie perle. On regrette de ne pas être resté plus longtemps.

Roam West, Inchree Nr Fort William, Fort William, PH33 6SE
Un logement quelconque sur le chemin. Cuisine équipée à disposition.

Les repas

Repas à la maison !
L’Écosse est un pays relativement couteux. Aussi, pour réduire un peu la facture du voyage, nous avons opté pour un maximum de repas faits nous même. La plupart des logements fournissent a minima une tasse et une bouilloire, idéal pour les soupes ou les nouilles instantanées. Nous avons également beaucoup misé sur les enseignes Tesco qui proposent des formules intéressantes à 3.5£ avec plat + boisson + snack ou dessert. Les températures n’étant pas franchement élevées, on a pu conserve

Lewis côté mer

27 juin 2022

Notre première journée à Lewis n’a pas été un grand succès. Après nous avoir charmés avec ses plages dignes de la Polynésie, l’Écosse nous a brutalement rappelé que son climat était plus que changeant. Nous avons donc passé la journée en voiture, espérant trouver quelques éclaircies pour profiter du décor… sans succès. Ce matin en revanche, la lumière semble enfin revenue.

On reprend donc la route en direction de Gearrannan dont nous n’arrêtons pas d’entendre parler ici. On y trouve un village des années 1850 constitué de maisons traditionnelles appelées blackhouses. Les premiers habitants vivaient essentiellement de la pêche et de la culture de leurs terres, cependant, ce mode de vie a été complètement chamboulé par les guerres mondiales et l’industrialisation. Les jeunes générations, attirées par de nouveaux emplois, ont peu à peu déserté les lieux. Au fil des années, les villages de blackhouses ont donc été vidés un par un, sombrant dans l’abandon. Désormais restaurés, pour certains, ils offrent la possibilité d’une visite dans une histoire récente qui parait pourtant très éloignée de notre mode de vie actuel.

La visite, même si elle n’est pas très longue, est donc vraiment intéressante et présente de nombreux documents permettant de voir l’évolution du village au cours des années. On y découvre aussi le chauffage à base de tourbe séchée dont on n’avait jamais entendu parler auparavant. Dans l’une des maisons, un métier à tisser permet d’observer la création du célèbre tweed de Harris selon la méthode ancestrale. Les autres maisons sont, elles, réservées à de l’hôtellerie, offrant ainsi la possibilité aux voyageurs de passer une nuit sur place, loin de tout.

Tout au nord de Lewis, quelques kilomètres après un étrange portique en os de baleine, se trouve le coin le plus venteux de Grande-Bretagne (c’est dire !). Butt of Lewis est symbolisé par son vieux phare, toujours debout malgré un environnement plus qu’hostile, planté au-dessus des falaises. On y fait une balade sympa, mais pas mémorable, le long des à-pics où semblent nicher des centaines d’oiseaux. Un peu plus loin, il est possible d’accéder facilement à de petites plages nichées entre des pans de roches sombres, balayées par un vent chargé d’humidité.

Il ne nous reste désormais qu’à arpenter la côte Est de Lewis, la plus visitée. Au-dessus de Stornoway, on part donc vers le Nord pour quelques kilomètres avant de se diriger un peu au hasard dans un village. On trouvera, au bout d’un chemin qui ne paie pas de mine, notre coup de cœur de la journée. Une jolie plage de sable clair, inconnue des guides de voyage, apparait entre des collines d’un vert vif, striées comme celles des Fairy Glen. On y passe un bon moment, réchauffés par les rayons du soleil, profitant de la couleur de l’eau et escaladant les rochers.

A force de monter vers le Nord, on finit par arriver sur la plage de Tolsa, sans doute la plus réputée de l’île. La route se rétrécit au fur et à mesure des kilomètres pour finalement s’effacer dans un chemin de gravillons après avoir franchi « le pont de nulle part ». Tout un programme.

Après avoir laissé la voiture sur un bas-côté, on part à pied sur le sentier, traversant des landes de bruyères et de mousses tout en gardant un œil sur la mer. On pousse sur quelques kilomètres jusqu’à une petite cascade avant de rebrousser chemin mais le chemin semblait continuer encore sur une longue distance !

Ce court séjour dans les Hébrides s’achève à Stornoway, capitale de l’île bien moins vivante que la petite Portree sur Skye. On fait le tour du centre rapidement avant de s’enfoncer dans le parc du château, désormais transformé en hôtel de charme. Un long cheminement permet d’en faire le tour et de rejoindre les bords de mer. Dans l’eau justement, quelques phoques pointent le bout de leur museau avant de sombrer à nouveau entre les bateaux. On tire un bilan finalement un peu mitigé des Hébrides, complètement sous le charme de Harris mais nettement moins impressionnés par Lewis.

Le coup de cœur de Ptit Jo

La plage perdue au bout de la route de North Tolsta

Coté pratique

Les activités

Ferry
Pour faire l’aller-retour de Uig à Tarbet, nous avons choisi les ferrys de la Caledonian MacBrayne (Calmac). C’est une compagnie fiable aux navires extrêmement bien équipés. On y trouve un petit salon, une zone de sièges alignés comme dans un train, une cafétéria, un petit bar servant du café et des petits gâteaux. Il y a même une petite salle de jeu pour les enfants. La compagnie héberge, l’été, des associations effectuant des comptage de cétacés et d’oiseaux marins qui prennent le temps de renseigner les voyageurs.
Réservation sur https://www.calmac.co.uk/
Comptez £95 pour l’aller retour avec une voiture et deux passagers.

Gearrannan Blackhouse Village, 5A Garenin, Isle of Lewis HS2 9AL
Le village est ouvert de la fin mars au mois d’octobre environ et propose des visites du lundi au samedi, de 9h30 à 17h30. Il est également possible de loger sur place. Entrée à £4.6 par adulte.

Pour trouver la petite plage de North Tolsta, il faut se garer au bout de Camach Terrace. Le chemin descend vers la mer après avoir passé une petite barrière.

Heritage Trail
Sans le savoir, nous avons emprunté le Heritage Trail pendant un petit moment, jusqu’à la cascade. Le sentier se poursuit sur des kilomètre jusqu’au village du Nord de l’île. Plus d’infos ici : https://www.walkhighlands.co.uk/outer-hebrides/heritage-trail.shtml.

Le logement

Glenhouse, 77, Leurbost Isle of Lewis, Leurbost, HS2 9NU
Un B&B comme on les aime, chaleureux et dans son jus, servi avec un petit déjeuner gargantuesque. Les patrons sont adorables et au petits soins pour leurs hôtes. Au passage, on a fait la connaissance de Cody, un petit chiot Shetland foufou ravi de jouer avec nous le matin. Un sans faute.

Les repas

Repas à la maison !
L’Écosse est un pays relativement couteux. Aussi, pour réduire un peu la facture du voyage, nous avons opté pour un maximum de repas faits nous même. La plupart des logements fournissent a minima une tasse et une bouilloire, idéal pour les soupes ou les nouilles instantanées. Nous avons également beaucoup misé sur les enseignes Tesco qui proposent des formules intéressantes à 3.5£ avec plat + boisson + snack ou dessert. Les températures n’étant pas franchement élevées, on a pu conserve

Découverte de Harris

25 juin 2022

La journée d’aujourd’hui marque le début de quelques jours de complète découverte, loin des retours un peu nostalgiques sur des landes foulées il y a bien des années. On navigue donc vers les Hébrides extérieures, au Nord Ouest du pays, terres de mystères battue par les flots et les vents. Pourquoi là haut? Parce que je suis tombée un jour sur le très bel article des bestjobers qui ont eu à cœur de montrer une facette méconnue de l’Écosse. Une facette vraiment loin de l’imaginaire collectif.

L’arrivée à Tarbet nous laisse de marbre et on s’engage directement vers l’Ouest. On se sent encore plus perdus que d’habitude sur les routes de Harris. C’est simple, on ne croise personne : à cette époque de l’année, les touristes n’ont pas encore poussé le périple aussi haut. On file dans un décor un peu lunaire avant d’apercevoir d’immenses étendues de sable au loin. Une toute petite route longe une poignée de maisons avec une vue incroyable (on achète?) avant de s’achever au pied de quelques dunes de sable. Il ne reste que quelques mètres à pied avant de déboucher sur Luskentyre beach et ses incroyables couleurs.

Et là, on en prend plein les yeux…

La route longe désormais la mer on on s’arrête régulièrement de baie en baie pour admirer le paysage. Ces plages de sable blanc, ces eaux turquoises et ces prairies verdoyantes sont un véritable enchantement… à ceci près qu’il ne faut pas espérer s’y baigner ! Dehors, le vent souffle sacrément, la température n’excède pas les 15 degrés et on apprécie vraiment notre Kway et nos diverses couches chaudes.

Les paysages se succèdent jusqu’à Northton où on opte pour une petite randonnée improvisée à travers les champs fleuris. On s’enfonce sur des chemins à peine tracés, longeant la mer au milieu de centaines de moutons dispersés dans les alentours. Au bout de ce parcours coloré, on tombe sur les ruines d’une ancienne chapelle et tout un troupeau de vaches Highlands, à peine décoiffées par le vent.

Notre tour de l’île se poursuit vers Finsbay, à l’Est, dans un décor beaucoup plus rocailleux. La mer a pris ici des tons beaucoup plus sombres et les plages de sables ont cédé la plage à des sortes de fjords. Dans ces eaux froides, quelques phoques se laissent apercevoir, pointant le bout de leur nez avant de s’enfoncer dans les profondeurs.

Même si ces premiers pas sur Harris sont un véritable enchantement, il nous faut désormais partir pour Lewis où se trouve notre premier logement. Au fond d’un jardin, une yourte toute blanche nous offre un cocon de sérénité et de bienêtre dans lequel nous passerons toute notre soirée. Magique !

Le coup de cœur de Ptit Jo

Nos premiers pas sur la plage de Luskentyre Beach et ses magnifiques couleurs

Coté pratique

Les activités

Ferry
Pour faire l’aller-retour de Uig à Tarbet, nous avons choisi les ferrys de la Caledonian MacBrayne (Calmac). C’est une compagnie fiable aux navires extrêmement bien équipés. On y trouve un petit salon, une zone de sièges alignés comme dans un train, une cafétéria, un petit bar servant du café et des petits gâteaux. Il y a même une petite salle de jeu pour les enfants. La compagnie héberge, l’été, des associations effectuant des comptage de cétacés et d’oiseaux marins qui prennent le temps de renseigner les voyageurs.
Réservation sur https://www.calmac.co.uk/
Comptez £95 pour l’aller retour avec une voiture et deux passagers.

Randonnée vers la vieille chapelle
Au sud de Harris, nous avons opté pour une balade à travers champs, au milieu des moutons, pour rejoindre une ancienne chapelle. Toutes les informations sont ici : https://www.walkhighlands.co.uk/outer-hebrides/rubh-an-teampaill.shtml

Le logement

Tiny House chez Claire, Limehill School Hill, Ranish, HS2 9NW
Nous avons dormi dans une sorte de petite yourte toute blanche et absolument impeccable, au décor très cocooning. On s’y est senti tellement bien qu’on n’est pas ressorti de la soirée. La yourte dispose de tout le confort nécessaire et d’une cuisine équipée.

Les repas

Repas à la maison !
L’Écosse est un pays relativement couteux. Aussi, pour réduire un peu la facture du voyage, nous avons opté pour un maximum de repas faits nous même. La plupart des logements fournissent a minima une tasse et une bouilloire, idéal pour les soupes ou les nouilles instantanées. Nous avons également beaucoup misé sur les enseignes Tesco qui proposent des formules intéressantes à 3.5£ avec plat + boisson + snack ou dessert. Les températures n’étant pas franchement élevées, on a pu conserve

Sur les côtes de Skye

24 juin 2022

Notre journée débute sur le port d’Uig, en plein chantier, pour une balade en mer à la recherche de petits oiseaux que nous n’avons encore jamais eu la chance de rencontrer. Le brouhaha des machines et des outils qui emplit l’air ambiant disparait très vite une fois installés sur le bateau de Skye Xplorer. Notre capitaine, dès qu’il aperçoit mon appareil photo, nous dirige vers l’avant afin de profiter de la meilleure vue possible. Le moteur vrombit, le bateau démarre et glisse lentement sur une mer aussi calme que les lochs écossais. Exceptionnellement, il n’y a pas un brin d’air sur l’île de Skye, pas une vague dans l’océan.

Le ciel un peu nuageux associé à ce calme complètement inhabituel, donnent une atmosphère étrange à la scène. Le genre d’ambiance dans laquelle l’ombre de Nessie se dessinant au loin ne surprendrait personne. Ce n’est pourtant pas Nessie qui attire notre attention. Le regard capte un mouvement, puis un autre. Notre capitaine aussi l’a perçu. Il change de direction et part sereinement vers le large. Le premier dauphin apparait distinctement, suivi d’un second et d’un troisième. Quelques-uns s’approchent du bateau, leur ventre clair se devinant facilement sous la surface de l’eau. Eux aussi sont finalement plutôt calmes. Après quelques bons, ils disparaissent sans bruit dans l’océan.

Notre bateau file désormais tout droit vers de petites iles bordées de falaises. Autour d’elles, des formes noires s’agitent sur l’eau et dans les airs. On croise quelques cormorans, goélands ou huitriers mais, surtout, on devine la silhouette de nos premiers macareux.

Les célèbres oiseaux clowns sont en réalité tout petits, plutôt ronds… et particulièrement craquants. Leur bouille colorée et leur démarche malhabile nous plaisent toute de suite. Les macareux moine vivent en colonie, on les devine d’ailleurs partout autour des falaises : tâche sombre sur cette mer d’huile, ombre brève dans le ciel blanc, figure colorée sur l’herbe bien verte.

En période de reproduction, ils creusent des terriers pour élever leur petit dans un nid de plumes. Bien sûr, nous n’en apercevront aucun : les jeunes, dissimulés dans la verdure, sont aussi bien moins colorés que leurs parents. Malheureusement, la pérennité de cette espèce est menacée (encore une….). Si la surpêche a entrainé une diminution des ressources pour les oiseaux, on soupçonne moins la pollution lumineuse qui fait, elle aussi, des ravages en attirant les plus jeunes au premier envol du nid. Au lieu de rejoindre la mer pour apprendre à se nourrir, les petits filent donc vers les villes et perdent leurs repères. Triste sort pour une bouille qui donne autant le sourire.

De retour sur terre, nous roulons désormais vers l’extrémité ouest de l’île, histoire de revoir le Neistpoint Lighthouse. Il apparait au bord de l’eau, perché sur une falaise sombre qu’on imagine battue par les flots la plupart du temps. La scène, sans doute l’une des plus connue d’Écosse, est un peu dramatique, donnant des impressions de bout du monde s’échouant dans l’océan. Ici aussi les moutons font leur vie, trottinant au milieu des prés sans un regard pour les promeneurs, grimpant sur des pentes abruptes où l’on n’oserait pas s’aventurer. Par un sentier plus accessible que celui des moutons, on peut cependant rejoindre le phare. Un chemin bétonné descend longuement, s’approche au plus près de l’eau… avant de remonter… et de redescendre encore. Si l’aller se passe sans encombre, on en voit beaucoup souffrir au retour, au moment de retrouver les voitures.

La balade terminée, nos pas nous mènent au Dunvegan Castle, surtout réputé pour ses jardins fleuris et son accès à une étroite baie peuplée de phoques. A l’époque, j’avais fait une formidable balade en barque à moteur permettant de les approcher de près. Ayant trainé durant la journée, nous n’aurons pas la chance de renouveler l’expérience cette fois. On parcourt donc simplement la route longeant le fjord, les yeux rivés sur l’eau à la recherche des mammifères.

Tout au bout, un petit parking sablonneux permet de laisser la voiture avant de s’engager sur un chemin de terre au bord de l’eau. Les lumières baissent doucement, redonnent un peu de chaleur à cette Écosse parfois rude. On marche peut être vingt minutes avant d’arriver sur les bords d’une curieuse plage couverte de corail émoussé offrant un sacré contraste. L’eau a des airs de Polynésie, les roches sombres tranchent avec les coraux immaculés, le vert pétant des herbes sautent aux yeux… bref, une fois encore, Skye surprend… et charme.

Le coup de cœur de Ptit Jo

Notre première rencontre avec les oiseaux clowns

Coté pratique

Les activités

SkyeXplorer Boat Trips, Uig Pier, Isle of Skye IV51 9XX
Cette agence propose plusieurs tours en bateau pour observer les macareux mais aussi les dauphins et les baleines. Les macareux sont observables de Avril à Juillet et trois créneaux sont possibles : 10h, 12h et 14h. Pour les baleines, les excursions se font plutôt en août et septembre, à 10h et 14h.
Nous avons trouvé notre guide très sympa et très professionnel, respectueux des animaux. On recommande !
Réservations : https://www.puffinsandwhales.co.uk/
Tarif de £34 par adulte pour observer les macareux, £59 pour les baleines.

Nesit Point Lighthouse, C6F6+9M Waterstein, Isle of Skye

Dunvegan Castle, MacLeod Estate, Dunvegan House, Dunvegan, Isle of Skye IV55 8WF
Nous sommes arrivés trop tard pour le visiter cette année mais j’en ai gardé un bon souvenir de mon voyage en 2014. Il est possible de visiter le château, ses jardins et de faire un tour en barque pour rencontrer les phoques qui vivent dans la baie.
Ouvert tous les jours du 1er avril au 15 octobre, de 10h à 17h30. La dernière entrée se fait à 17h pour le château et le jardin.
En revanche, il n’est possible de voir les phoques que jusqu’au 30 septembre et le dernier tour en barque part à 16h30.
Tarif pour le château de £14 par adulte et £9 par enfant
Supplément pour les phoques de £10 par adulte et £7 par enfant

Coral Beach, G936+8R Claigan, Isle of Skye

Le logement

Quiraing Rooms, 2 brogaig, Staffin IV51 9JY
nous sommes restés 3 nuits dans ce B&B avec chambre individuelle et salle de bain partagée avec une autre chambre. La chambre est petite mais confortable et la salle de bain très propre. On met sur le ratio coût/qualité notamment pour le petit déjeuner. Il est stocké directement dans les chambres, composé de porridge, d’une brioche, de pain de mie et d’un jus d’orange en boîte. Il n’y a donc pas de partie chaude de type œuf et bacon et on est clairement en dessous de ce qui se fait habituellement au Royaume Uni. C’est vraiment un établissement pour dormir où l’on ne croise jamais les hôtes.

Les repas

Pendant nos trois jours sur Skye, nous avons essentiellement opté pour les repas à la maison. Le dernier soir, on s’est pourtant laissé tenter par une sortie 

The Portree Hotel restaurant, Somerled Square, Portree IV51 9EH
Un établissement plein de charme, à mi-chemin entre le restaurant et le pub, où on s’est vraiment régalés. Il est en revanche relativement coûteux.

L’Écosse est un pays relativement couteux. Aussi, pour réduire un peu la facture du voyage, nous avons opté pour un maximum de repas faits nous même. La plupart des logements fournissent a minima une tasse et une bouilloire, idéal pour les soupes ou les nouilles instantanées. Nous avons également beaucoup misé sur les enseignes Tesco qui proposent des formules intéressantes à 3.5£ avec plat + boisson + snack ou dessert. Les températures n’étant pas franchement élevées, on a pu conserver facilement nos achats dans la voiture.

Le Quiraing

23 juin 2022

Après avoir revêtu notre équipement de combat pour faire face aux caprices de la météo, nous voilà à nouveau sur les routes de Skye dans notre C3 flashy. Nous partons découvrir le Quiraing, péninsule d’origine volcanique particulièrement dramatique avec ses falaises sombres surgissant dans un océan de vert.

Une route étroite, un peu sinueuse, nous conduit directement de notre B&B au départ de la randonnée. Comme aux Fairy Pools, on découvre ici un parking flambant neuf qui n’existait pas par le passé. Face au nombre de places, on songe aux pics de fréquentation de l’été et on se félicite vraiment d’avoir choisi le mois de juin. Même sans s’embarquer dans la balade, la vue depuis cet arrêt vaut vraiment le détour.

On se lance assez rapidement dans la randonnée en elle-même, sur un sentier étroit mais plutôt facile qui grimpe doucement au pied des falaises. On s’arrête régulièrement pour observer le paysage sous un nouvel angle de vue, charmés par les verts intenses, les reliefs variés et les nuages changeants dans le ciel. Deux petits lochs en toile de fond rompent le camaïeu de vert de ce décor typique des highlands.

Le sentier devient de plus en plus rocailleux, les grandes étendues vertes font place à des vallées de roches et, finalement, à d’impressionnantes falaises d’herbes jaunies.

De petits chemins de traverse filent ici et là, s’éloignant du chemin principal pour s’enfoncer dans le paysage. On en suit quelques-uns avant de gravir la plus haute falaise qui donne sur le bord de mer. Le circuit de randonnée prévoit une boucle étroite, l’aller se faisant au pied des roches sombres, le retour par le sommet des falaises volcaniques, offrant ainsi de nouvelles perspectives.

C’est finalement au moment de notre ascension que le temps se gâte, apportant un flot de nuages épais. Il ne pleut pas vraiment mais des gouttelettes humides semblent flotter dans l’air et se déposer partout à mesure que l’on avance. Dans ce brouillard dense, on évolue prudemment, restant aussi éloignés du bord que possible, pataugeant parfois dans la boue ou d’épaisses couches de mousses détrempées. Arrivés au sommet, on est accueillis par une rafale de vent frais qui dégage subitement le décor. Les deux petits lochs réapparaissent dans une étendue de vert toujours plus impressionnante. Quelques moutons sont posés là, impassibles, broutant l’herbe sans même un regard pour les randonneurs.

Le retour se fait un peu au hasard, le sentier n’étant pas réellement tracé…ou effacé par le piétinement des moutons et la circulation de l’eau qui détrempe le sol à de nombreux endroits. Le parking étant visiblement de loin, cela ne pose heureusement que peu de difficultés. Au-dessus de nos têtes, un soleil franc revient, nous réchauffe juste le temps de prendre une averse ridicule de deux minutes, disparue comme elle était venue. Qu’elle est surprenante cette Écosse !

Dans le genre surprenant, les Fairy Glenn tiennent une bonne place. A l’époque où internet n’était pas illimité sur les téléphones, elles étaient même sacrément difficiles à trouver. Tellement que même les locaux n’avaient su nous en indiquer le chemin. Aujourd’hui, on y trouve encore un de ces parkings flambant neufs qui semblent pousser comme des champignons.

Un effondrement géologique a créé cette zone étrange constituée de collines arrondies au vert vif, striées de vaguelettes. De larges étendues de fougères agrémentent ce décor étrange où l’on s’attendrait à voir surgir fées et licornes. La balade est courte mais vaut vraiment le détour.

On termine notre journée en empruntant la route reliant Uig à Staffin, tout au nord de Skye. Une fois encore nous sommes seuls, la plupart des touristes ne montant pas aussi haut sur l’île. Depuis l’unique voie, on aperçoit quelques dauphins sautant dans l’eau (disparus à l’instant même où on arrêtait la voiture… ). Sur terre, des centaines de moutons occupent les prairies qui s’étendent à perte de vue, voire carrément l’asphalte. Le décor est paisible et coloré, parfait pour clore la journée.

Le coup de cœur de Ptit Jo

La randonnée du Quiraing est sans doute la plus belle que nous ayons fait en Écosse !

Coté pratique

Les activités

Quiraing car park, Portree, Sartle, Staffin, Portree IV51 9LB
Retrouvez toutes les infos sur la randonnée via ce lien : https://www.walkhighlands.co.uk/skye/quiraing.shtml
Comptez £5 pour le parking

Fairy Glen car park, Pier, Uig, Portree IV51 9XX
Retrouvez toutes les infos sur la balade via ce lien : https://www.walkhighlands.co.uk/skye/fairyglen.shtml
Comptez £2 pour le parking

Le logement

Quiraing Rooms, 2 brogaig, Staffin IV51 9JY
nous sommes restés 3 nuits dans ce B&B avec chambre individuelle et salle de bain partagée avec une autre chambre. La chambre est petite mais confortable et la salle de bain très propre. On met sur le ratio coût/qualité notamment pour le petit déjeuner. Il est stocké directement dans les chambres, composé de porridge, d’une brioche, de pain de mie et d’un jus d’orange en boîte. Il n’y a donc pas de partie chaude de type œuf et bacon et on est clairement en dessous de ce qui se fait habituellement au Royaume Uni. C’est vraiment un établissement pour dormir où l’on ne croise jamais les hôtes.

Les repas

Pendant nos trois jours sur Skye, nous avons essentiellement opté pour les repas à la maison. Le dernier soir, on s’est pourtant laissé tenter par une sortie 

The Portree Hotel restaurant, Somerled Square, Portree IV51 9EH
Un établissement plein de charme, à mi-chemin entre le restaurant et le pub, où on s’est vraiment régalés. Il est en revanche relativement coûteux.

L’Écosse est un pays relativement couteux. Aussi, pour réduire un peu la facture du voyage, nous avons opté pour un maximum de repas faits nous même. La plupart des logements fournissent a minima une tasse et une bouilloire, idéal pour les soupes ou les nouilles instantanées. Nous avons également beaucoup misé sur les enseignes Tesco qui proposent des formules intéressantes à 3.5£ avec plat + boisson + snack ou dessert. Les températures n’étant pas franchement élevées, on a pu conserver facilement nos achats dans la voiture.

Premiers pas sur skye

22 juin 2022

Quand on ouvre les yeux sur le loch, encore emmitouflés dans une couette épaisse, on ne découvre qu’un ciel gris et des nuages gorgés d’eau. On peine donc à se traîner hors de la Conchra House, à lâcher son petit déjeuner typiquement écossais et son décor d’un autre temps. Pourtant, nous rejoignons l’île de Skye ce matin, celle qui m’avait tant marquée par le passé. A peine assis dans la voiture, les premières gouttes s’abattent sur le pare-brise.

 A l’extrême Sud Est de l’île, au bout d’une route tortueuse qui traverse des landes aux couleurs automnales, les écossais ont installé un abri dédié à l’observation de la faune aquatique. Il faut marcher à peine un kilomètre pour découvrir ce petit bungalow particulièrement bien aménagé. De nombreux panneaux explicatifs décrivent les cétacés que l’on peut apercevoir en mer mais aussi les différents phoques et loutres qu’il est possible de distinguer sur les côtes.

Une longue vue est mise à disposition et de larges fenêtres surplombant des bancs de bois permettent aux amateurs de photos et aux observateurs aguerris de s’installer. On reste là un bon moment, guettant les loutres dans les algues qui s’agglutinent au bord de la plage. On en apercevra brièvement une, trop rapide pour mon appareil, ainsi que quelques phoques gris. En quittant les lieux, un mouvement attire notre attention dans les bois. Entre les troncs, une petite tête apparaît, discrète. Elle nous observe un moment, me laisse prendre une photo, et repart en sautillant, sans un bruit.

On rejoint désormais le cœur de Skye en remontant vers Portree, capitale de l’île. On est dans l’Écosse, la vraie, celle des moutons, des bords de mer chahutés et de la verdure à perte de vue.

S’il y a bien une bestiole qu’on adore dans cet univers, c’est la vache Highlands, sa fabuleuse crinière rousse et sa bouille adorable. Elles apparaissent subitement sur notre route, toutes proches. On s’arrête forcément pour une séance photo, émerveillés par les petits veaux tellement craquants. Certains se laissent caresser entre les oreilles sous l’œil attentif de leur maman, d’autres reniflent le bout de nos doigts avec une extrême prudence, prêt à déguerpir à la moindre alerte. On repart de là plein d’amour pour ces jolies bêtes avec un beau moment de tendresse.

Quand on arrive aux Fairy Pools, je suis un peu abattue par le changement. Des années auparavant, le départ de la randonnée qui remonte le petit cours d’eau était marqué par la présence de quelques voitures garées en vrac le long de la route. Aujourd’hui, un immense parking équipé de toilettes et de bornes de paiement automatiques (encore…) a surgit de terre. Sur le moment, j’ignore ce qui me déplait le plus, cette soudaine invasion et ou le temps toujours plus menaçant.

Le souvenir d’une balade ensoleillée est alors bousculé par la réalité : les nombreux promeneurs ont transformé le chemin en une large piste boueuse, le ciel gris fait disparaître les reflets bleutés de l’eau, la foule s’accumule aux premiers points de vue. On poursuit tout de même. À mesure que l’on s’éloigne du parking, le ciel se dégage légèrement et les promeneurs disparaissent peu à peu. Arrivés au pied des montagnes, on est quasiment seuls. On en profite pour faire quelques photos, rapidement rattrapés par un coup de vent apportant d’épais nuages et de la pluie. On part au pas de course en sens inverse, croisant toujours plus de visiteurs, pour la plupart parfaitement équipés. On arrive au parking trempés et finalement mitigé sur les Fairy Pools.

On parle souvent de la météo écossaise comme un véritable problème, imaginant des terres toujours grises et tristes. Si c’est parfois vrai, on oublie souvent de dire que cette météo est surtout changeante et que les quatre saisons peuvent se croiser dans la journée. Cela est particulièrement vrai sur Skye et l’on remarquera assez vite que, peu importe les éléments qui se sont déchaînés dans la journée, le beau temps revient souvent vers 16h ou 17h.

C’est ainsi que la route vers Portree se dégage peu à peu. On s’y arrête un petit moment pour la découvrir, faire quelques achats de souvenirs et réserver une table pour notre dernier soir sur l’île. A cette saison, les restaurants sont en effet pris d’assaut dès l’ouverture et il est difficile de songer à manger quelque part sans avoir prévu le coup en avance.

La grisaille définitivement disparue, les derniers kilomètres vers notre BnB offrent même des vues magnifiques sur la côte ouest, peuplée de moutons dodus crapahutant dans des falaises d’un improbable vert. De quoi se réconforter un peu et reprendre des forces, prêts à repartir le lendemain.

Le coup de cœur de Ptit Jo

La rencontre avec les vaches Highland et leurs adorables petits veaux.

Coté pratique

Les activités

Kylerhea Otter Hide, Glenelg to Kylerhea, Breakish, Isle of Skye IV42 8NH
Pour observer les loutres sur Skye
https://www.walkhighlands.co.uk/skye/kylerheaotter.shtml

Fairy Pools car park, Glenbrittle, Isle of Skye IV47 8TA
Retrouvez toutes les infos sur la balade aux Fairy Pools via ce lien : https://www.walkhighlands.co.uk/skye/fairypools.shtml
Comptez £6 pour le parking

Le logement

Quiraing Rooms, 2 brogaig, Staffin IV51 9JY
nous sommes restés 3 nuits dans ce B&B avec chambre individuelle et salle de bain partagée avec une autre chambre. La chambre est petite mais confortable et la salle de bain très propre. On met sur le ratio coût/qualité notamment pour le petit déjeuner. Il est stocké directement dans les chambres, composé de porridge, d’une brioche, de pain de mie et d’un jus d’orange en boîte. Il n’y a donc pas de partie chaude de type œuf et bacon et on est clairement en dessous de ce qui se fait habituellement au Royaume Uni. C’est vraiment un établissement pour dormir où l’on ne croise jamais les hôtes.

Les repas

Pendant nos trois jours sur Skye, nous avons essentiellement opté pour les repas à la maison. Le dernier soir, on s’est pourtant laissé tenter par une sortie 

The Portree Hotel restaurant, Somerled Square, Portree IV51 9EH
Un établissement plein de charme, à mi-chemin entre le restaurant et le pub, où on s’est vraiment régalés. Il est en revanche relativement coûteux.

L’Écosse est un pays relativement couteux. Aussi, pour réduire un peu la facture du voyage, nous avons opté pour un maximum de repas faits nous même. La plupart des logements fournissent a minima une tasse et une bouilloire, idéal pour les soupes ou les nouilles instantanées. Nous avons également beaucoup misé sur les enseignes Tesco qui proposent des formules intéressantes à 3.5£ avec plat + boisson + snack ou dessert. Les températures n’étant pas franchement élevées, on a pu conserver facilement nos achats dans la voiture.

Châteaux écossais

21 juin 2021

De retour sur les bords du Loch Ness, on délaisse les balades pour une journée un peu plus culturelle. Notre premier arrêt sera le château d’Urquhart. Son emplacement sur les rives du loch l’a rendu célèbre malgré son état moyen de conservation. Le site est cependant particulièrement bien entretenu avec sa pelouse d’un vert intense et son visitor center flambant neuf. A l’intérieur, on trouve une cafétéria, une boutique de souvenirs mais surtout une imposante maquette reconstituant le château à son apogée. Grâce à elle, on se rend mieux compte de l’aménagement des espaces les uns par rapport aux autres et de la construction progressive de l’édifice.

Une fois à l’extérieur, la balade est agréable mais plutôt courte. On déambule entre les pierres vieillies, essayant de se repérer, parfois avec difficulté, par rapport à la maquette.

Notre petite voiture bleu pétant file toujours sur l’autoroute du loch. Comme il y a 8 ans, je la trouve un peu sans intérêt. Malgré la renommée du loch Ness, la région manque un peu de charme et offre des perspectives beaucoup moins intéressantes que de nombreuses vallées des Highlands.

L’autoroute nous mène à Fort Augustus, point de départ de bon nombre de croisières dans le domaine de Nessie. La ville, relativement petite, est traversée par le Caledonian Canal, creusé au XIXe siècle pour rallier la mer d’Écosse (sur la côte Ouest) à la mer du Nord (sur la côte Est). Avant d’arriver dans le loch, les bateaux passent une succession d’écluses au cœur de la petite ville, suscitant toujours beaucoup de curiosité.

Après cette pause au bord du loch, on s’enfonce de nouveau dans les terres. Si les premières dizaines de kilomètres traversent plutôt des paysages champêtres, la fin de la route est grandiose. L’A87 est particulièrement impressionnante après le loch Cluanie, quand elle traverse des montagnes verdoyantes aux sommets nuageux. On croisera sur le chemin nos premières bestioles : des cerfs rouges écossais se baladant tranquillement à côté d’une auberge.

Nous voici devant les portes de ce qui est sans doute le château le plus célèbre de toute l’Écosse. Le Eilean Donan Castle, construit sur le loch Duich et relié à la terre par un pont de pierre, attire les romantiques, les photographes et les fans de cinéma. Sous un ciel grisâtre rehaussant les couleurs, on marche dans les pas de Highlander en traversant le pont de pierre, pour une bonne tranche de folklore gaélique.

Quasiment entièrement accessible, le château est progressivement rénové depuis 1910 par les McRae, tombé amoureux du site et lancés dans une épopée architecturale un peu folle. L’intérieur est aménagé de milliers d’objets d’époques différentes, donnant parfois l’impression que le château est encore habité. On apprécie beaucoup l’ambiance qu’il y règne, renforcée par cette météo écossaise un peu capricieuse qui donne tout son charme au lieu. Après tout, à quoi ressemblerait un château écossais sous un ciel radieux ?

Notre journée se termine sur les bords du petit port de Plockton, ses maisons blanches et leurs toits noirs donnant directement sur l’eau. Sur l’autre rive, des forêts de sapins couvrent le pied des montagnes et offrent un paysage superbe. L’endroit est désert en fin de journée, paisible. Tout au long de notre courte promenade, on surveille l’eau avec attention, guettant le nez d’un petit phoque sans succès. Un vendeur de fish and chips finit par nous appâter avec une bonne odeur de frites et l’on termine la journée sur sa terrasse, charmés.

Le coup de cœur de Ptit Jo

Le château d’Eilean Donan dans son décor typiquement écossais

Coté pratique

Les activités

Urquhart Castle, Drumnadrochit, Inverness IV63 6XJ
Ouvert tous les jours, selon des horaires variables dans l’année et forcément réduites en hiver.
– de 9h30 à 20h entre juin et août
– de 9h30 à 18h en avril, mai et septembre
Les tarifs dépendent de la date de visite. Comptez de 9.5£ à 12£ par adulte.

Eilean Donan Castle, Dornie by Kyle of Lochalsh, IV40 8DX
Ouvert tous les jours, selon des horaires variables dans l’année et forcément réduites en hiver.
– de 10h00 à 18h en juin
– de 9h00 à 18h en juillet août
– de 9h30 à 18h en septembre
Comptez £10 par adulte et £6 par enfant
Les photos sont interdites à l’intérieur. Parking payant en journée, sauf une demi-heure avant la fermeture. Comptez £2 si vous arrivez vers 17h.

Lequel choisir ?
C’est vraiment une question difficile car les deux châteaux présentent des visites très différentes. Urquhart, moins bien conservé, n’est pas incontournable mais on en ramène de jolies photos. Il est sans doute davantage orienté pour les passionnés d’histoire. Eilean Donan offre une approche complètement différente puisqu’il est désormais presque entièrement rénové et aménagé. Dressé sur l’eau dans les nuages, c’est sans doute celui qu’on a préféré.

Plockton
Parking payant, comptez £1 à £2.

Le logement

Conchra House, Sallachy Road, Dornie, IV40 8DZ, Kyle of Lochalsh
En retrait de la route principale, cette grande maison a ce charme vieillot des bâtisses britanniques pleines de bois, de moquettes et de papier peint. On s’y sent particulièrement bien. Elle offre en plus une vue superbe sur le loch en contrebas. Le petit déjeuner était parfait. Bref on a adoré.

Les repas

The Harbour Fish Bar, 1 innes Street, Plockton IV58 8TW
Un fish and chips sans prétention aux portions généreuses.

Au cœur du Glen Affric

20 juin 2022

Notre journée débute à Inverness, capitale des highlands entre mer et loch Ness. Si la ville est l’une des plus connue d’Écosse, on ne s’y est finalement arrêtés que très brièvement, le temps de faire les courses et le tour du centre-ville. En réalité, on l’a trouvée tristoune avec ses rues vides et son château couvert d’échafaudages. On ne s’attarde donc pas et, une fois les courses alimentaires chargées, on file vers Glen Affric.

Pour atteindre la réserve, on longe d’abord le Loch Ness par l’autoroute avant de s’enfoncer dans les terres sur des routes nettement plus étroites. La dernière ville passée, le réseau est coupé, internet aussi. Nous sommes désormais complètement isolés (mieux vaut avoir fait le plein avant de venir !).

On s’arrête dès le premier parking croisé où, mauvaise surprise, le stationnement est payant. Le vide-poche plein de monnaie de mon ancien voyage, 8 ans plus tôt, on se dirige vers le parcmètre pour découvrir… que la monnaie a changé ! La plupart de nos pièces n’est désormais plus valable. Un bon samaritain nous dépanne des quelques sous manquants avec générosité. Pas de doute, la gentillesse des écossais qui m’avait tant touchée à l’époque est toujours inégalable.

Le départ de la première balade est tout proche, le long d’un cours d’eau agité et bordé de roches claires. Après un petit point, on s’enfonce dans la forêt sur un étroit chemin tournicotant dans la bruyère et gravissant les crêtes de quelques collines. Cette première partie offre de jolies perspectives sur la forêt et de petits lacs. Pourtant, on n’y croise absolument personne. La piste s’élargit sur le chemin du retour. Pas fatigués du tout, on opte pour un petit détour qui nous permet de gagner un belvédère donnant sur toute la vallée.

La route qui s’enfonce dans la vallée, loin de toute civilisation, est particulièrement plaisante. Elle file entre collines, forêts et lacs. La voie unique laisse cependant peu de possibilité pour s’arrêter et observer le paysage. On stoppe donc à chaque parking pour découvrir les points de vue ou, parfois, tenter des chemins un peu moins balisés. C’est ainsi qu’après avoir grimpé dans une forêt dense, on débouche complètement par hasard dans une large vallée aux herbes bien vertes. Si le temps menaçant donne du charme au décor, il nous inquiète également et on n’ose pas s’aventurer dans les montagnes voisines. Prudents, on finit par couper à travers champs, espérant rejoindre la route du bord de loch sans trop de difficultés.

Tout au bout de la route, un dernier chemin nous entraîne dans des zones entre rocailles, pins et bruyères. Il règne ici des airs de Canada et l’on s’attendrait parfois à voir surgir un saumon de la rivière, reluqué par un ours sur la rive d’en face. Malheureusement on ne croise ni ours, ni saumon, ni même un petit écureuil. La boucle terminée, on termine la visite par une dernière session de grimpette ouvrant sur un large panorama coloré, ouvrant sur l’Écosse comme on l’aime, sauvage.

Le coup de cœur de Ptit Jo

La boucle de la river Affric, tout au bout du parc

Coté pratique

Les activités

Glen Affric National Nature Reserve

Parking payant, compter £4 pour toute la journée (ticket valable pour tous les parkings du parc). A l’entrée, vous trouverez des cartes avec les sentiers principaux balisés, il en existe cependant d’autres dont le départ se laisse deviner le long de la route. Nous avons fait les points principaux :

Depuis le premier parking, on a opté pour la combinaison du Coire Loch and the Dog Falls Trail et du Viewpoint Trail, environ 4 miles.

Le parking du Loch Beinna Mheadhain ne présente pas d’intérêt particulier, c’est davantage un arrêt au bord de l’eau pour un éventuel piquenique.

Le parking du Chisholm est le plus confidentiel. Un chemin part de là et s’enfonce dans les montagnes. N’ayant pas préparé cette balade à l’avance, nous n’avions pas de plan et pas d’idée de la longueur du chemin. Face au temps menaçant, on a préféré faire demi-tour.

Enfin, le parking du River Affric offre deux départs de sentiers. Le premier fait une boucle en forêt et le long de la rivière sur environ 1km. Il propose également un chemin montant jusqu’au Viewpoint sur la vallée

Le logement

1 Lochness Hostel, Main Street, Drumnadrochit, Inverness shire, IV63 6TX
Cet établissement, au centre de Drumnadrochit, propose des petites cabines, des logements type auberge de jeunesse et des chambres. Nous avons opté pour la dernière formule avec une chambre simple mais confortable. Une cuisine est mise à disposition des voyageurs.

Les repas

Repas à la maison !
L’Écosse est un pays relativement couteux. Aussi, pour réduire un peu la facture du voyage, nous avons opté pour un maximum de repas faits nous même. La plupart des logements fournissent a minima une tasse et une bouilloire, idéal pour les soupes ou les nouilles instantanées. Nous avons également beaucoup misé sur les enseignes Tesco qui proposent des formules intéressantes à 3.5£ avec plat + boisson + snack ou dessert. Les températures n’étant pas franchement élevées, on a pu conserver facilement nos achats dans la voiture.

Dans les Cairngorms

19 juin 2022

On file ce matin-là sur une large route vers une Écosse plus verte et plus nature. Pour débuter ce périple, on choisit le parc national des Cairngorms, qui abrite le château de Balmoral, connu pour être une sorte de refuge pour la Reine. On opte pour l’Ouest du parc, loin de Balmoral mais plus nature.

Le chemin débute à proximité du visitor center et est plutôt bien balisé. Il s’élève rapidement dans la forêt par une piste large entouré de pins et d’une mousse bien verte. Certains de sommets voisins arborent encore un peu de neige, ce qui donne un aperçu du climat dans le secteur… Sous un ciel grisonnant, on est rapidement seuls sur le sentier.

La large piste bien tracée cède peu à peu la place à un étroit chemin tournicotant dans les arbres au cœur de la forêt. Quelques passages en bois ont été aménagés au passage de ruisseaux qui filent entre d’impressionnants arbres. Après une bonne heure de marche, le paysage se dégage finalement et le Loch Uaine se lasse deviner entre les arbres en contre bas.

Notre arrivée au loch est saluée par un bref rayon de soleil. Depuis les hauteurs, on distingue donc facilement la couleur verte des eaux du lac. Malheureusement, à mesure que l’on s’approche de la rive, la couleur particulière de ce petit lac devient de moins en moins évidente. On atterrit sur une plage de sable doré, presque rose, ou quelques promeneurs se sont installés. Un cocker surexcité déboule devant nous, trempés jusqu’au ventre et un bâton entre les dents. Le message est plus que clair. On joue un moment avec cette boule d’énergie avant de faire le tour du loch, cherchant à retrouver la couleur turquoise du premier regard, sans succès.

Les alentours, en s’écartant un peu de la boucle balisée, sont plein de bruyères, de petites fleurs blanches et de hautes herbes colorées. Un sentier s’enfonce dans cette végétation et file dans les montagnes. N’ayant pas de plan, on décide de retourner vers le parking en empruntant un autre chemin, tout plat cette fois. On retrouve alors un chemin rectiligne, bien tracé, emprunté par de nombreux vélos… finalement beaucoup moins amusant que celui que nous avions pris à l’aller.

Avant de rejoindre notre logement pour la nuit, on fait quand même un rapide stop au loch Morlich, immense loch bordé de plages de sable et aux eaux propices à la baignade. Enfin propice… disons plutôt qu’une base nautique importante est installée là, proposant paddle, kayak et autre activité. Néanmoins les quelques personnes que nous croisons dans l’eau sont en combinaison et ne nous donnent pas spécialement envie de les rejoindre. On se contente donc d’une balade sur la plage, moins risquée !

Le coup de cœur de Ptit Jo

Les eaux turquoises du Loch Uaine

Coté pratique

Les activités

Parc National des Cairngorms
Pour plus d’infos sur la rando : https://www.alltrails.com/trail/scotland/highland/ryvoan-and-lochan-uaine-circuit
Prévoir le paiement du parking à hauteur de 4£.

Le logement

High Range Lodge Hotel, Grampian Road, Aviemore, PH22 1PT, Royaume-Uni
Un hôtel tout ce qu’il y a de plus classqieu avec de grande chambre au format motel. Elles sont spacieuses, propres et bien équipées. En revanche, le petit-déjeuner n’est pas proposé.

Les repas

Repas à la maison !
L’Écosse est un pays relativement couteux. Aussi, pour réduire un peu la facture du voyage, nous avons opté pour un maximum de repas faits nous même. La plupart des logements fournissent a minima une tasse et une bouilloire, idéal pour les soupes ou les nouilles instantanées. Nous avons également beaucoup misé sur les enseignes Tesco qui proposent des formules intéressantes à 3.5£ avec plat + boisson + snack ou dessert. Les températures n’étant pas franchement élevées, on a pu conserver facilement nos achats dans la voiture.