Balade en Méditerranée

A la découverte de la Sardaigne

Carnets de voyage

Escapade sarde

Les panoramas croisés sur le chemin nous dépaysent pour de bon, l’air de la mer s’engouffre dans la voiture et le soleil chauffe. On repère les eaux turquoises et les petites plages en passant, ravis de l’absence de monde en cette saison. Pour atteindre la grotte, il faut emprunter un escalier spectaculaire et descendre environ 650 marches à flanc de falaise. Les vagues cognent sur la roche en contrebas et quelques bateaux longent la cote afin d’amarrer directement dans le creux de la falaise.

Au cœur du canyon de Su Gorropu

Au-dessus de nos têtes, la bande de ciel semble parfois bien étroite. Certains secteurs de la gorge ne sont d’ailleurs larges que de 4 mètres. Roches grises, roches ocres, roches blanches se mélangent dans une curieuse harmonie. Des îlots de verdures apparaissent ici et là et réussissent à s’implanter sur les parois abruptes. Un filet d’eau coule d’une roche couverte de mousse et d’arbustes et offre un rafraichissement apprécié.

Cala Luna

Une dernière montée et enfin, alors que l’on n’y croyait presque plus, Cala Luna apparait sous un soleil radieux. Gagnés par l’enthousiasme, on se laisserait presque aller à courir si le chemin n’était pas si tortueux. En sortant du petit bois, enfin au niveau de la mer, une nouvelle surprise nous attend. Une forêt de lauriers roses en fleurs s’est installée dans le sable, créant une sorte labyrinthe jusqu’à la plage.

Farniente à Coda Cavallo

A peine arrivés, l’appel des eaux cristallines se fait entendre. Les sacs sont immédiatement abandonnés sur le sable et on se précipite dans l’eau malgré le froid. Armés de nos maques et tubas, nous croisons nos premiers petits poissons dans les fonds clairs. A l’est de la plage, on escalade quelques rochers pour le plaisir et, surtout, on observe la mer qui s’écrase sur le granit. Le paysage offre une pause rafraichissante, cheveux au vent sous le soleil.

Sur l’archipel de la Maddalena

Ici, la couleur de l’eau est incroyable et l’endroit mérite sans doute son surnom de Tahiti Beach. Ce jour-là, seuls des italiens (plus ou moins habillés…) sont installés sur la plage qui, il faut bien l’admettre, n’est pas des plus faciles d’accès. Sur la gauche, dans les rochers, un chemin mène à une seconde plage du même type. On peut également la rejoindre à la nage, armés d’un masque et d’un tuba, à force de suivre distraitement les poissons…

A travers la vallée de la lune

La route panoramique qui traverse Aggius serpente dans la montagne entre amas de pierres et champs de chênes lièges. Au détour d’un virage apparait finalement la vallée de la lune, large étendue désertique où les blocs de granits sculptés par le vent se sont éparpillés. On s’arrête le long du bitume pour observer les roches aux formes étranges et mystérieuses. Certains y voient des profils d’hommes, d’autres croisent des rhinocéros au milieu des herbes hautes…

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