
Voyage des sens
Sentez vous les odeurs de thé à la menthe et d’épices? Salivez vous devant un bon couscous? Entendez vous le brouhaha de Marrakech?
Carnets de voyage

Les QUATRe vallées
Au pied d’une petite ville qui grimpe dans les collines envahies de haies de cactus, un nouveau guide nous attend. Il nous entraine sur un chemin étroit serpentant entre les habitations et les marchands de souvenirs par une salve d’escaliers qui tournicotent. On monte presque seuls entre les terrasses, les tapis, les guirlandes de bijoux et les fontaines improvisées en devinant que le lieu est d’ordinaire bien plus animé.

Au cœur des souks
Caverne d’Ali Baba qui brille de mille feux et où résonnent au loin les marteaux des dinandiers, l’endroit regorge des théières, petites lampes ou plateaux ciselés sur lesquels ondule la lumière du soleil ou de dizaines d’ampoules accrochées de toute part. Ça brille. C’est beau. Le souk des bijoutiers voisin déborde lui aussi de breloques qui s’accumulent dans les vitrines ou directement sous les yeux des passants.

Majorelle et saint laurent
L’entrée du jardin est entourée d’immenses bambous qui cachent le soleil. Au fil des pas, on longe de petits bassins où coassent des dizaines de grenouilles à l’ombre de bougainvilliers fleuris. Le bleu Majorelle tapisse villa, bordures, fontaines et canaux disséminés dans un camaïeu de vert et des rangées de cactus en fleurs.

d’un palais à l’autre
En un clin d’œil, nous voilà débarqués chez un marchand berbère qui, tout en nous prenant par les sentiments à coup de thé, nous détaille le contenu de sa boutique… Nouvelle leçon de pigeonnage. Dehors, le souk est bondé. Ça sent la menthe, le thé et les épices sous le toit de bois ajouré. Alors en bons bleus, on s’installe sur un banc, on écoute, on sent, on sirote des liquides chauds et sucrés en apprenant des recettes de grand-mère.