terres arides de Namibie

Voyage dans un monde de sable

La Namibie en pratique

Hallo ! Vous partez bientôt? Retrouvez ici tous les conseils pratiques (quand partir, transports, formalités, santé…) et notre itinéraire pour un voyage en Namibie réussi !

Carnets de voyage

Après l’attente

Au bout de la route, les dunes de sable orangé apparaissent. Le sable doux, encore chaud, dessine de gracieuses courbes. Les surfaces des dunes sont recouvertes de petites ondulations dessinées par le vent, seulement entrecoupées de buissons d’un mélange de vert et de jaune. Le soleil descendant toujours plus bas vers l’horizon, les dunes ont pris des couleurs intenses.

le désert du namib

J’ai une sensibilité particulière pour ces endroits du bout du monde, quasi lunaires, qui semblent avoir été désertés par les hommes. Deadvlei a tout de ces endroits : arbres figés dans le temps, sol qui craquèle sous les pieds, couleurs intenses et silence religieux. On déambule entre ces troncs pas tout à fait morts mais pas tout à fait vivants non plus avant de s’attaquer à la dune.

la grande traversée

Bientôt, la route traverse d’immenses étendues de poussière colorée et quelques montagnes rocheuses. On se croirait sur la lune. Puis, comme un mirage, la porte du Rostock Ritz apparait sur la droite. On s’engage sur cette route alternative pendant quelques kilomètres, s’enfonçant plus loin vers ce monde inhabité quand, finalement, quelques constructions apparaissent.

Swakopmund et walvis bay

On se laisse entrainer sur l’étroite bande de sable mouillé, coincée entre les remous de l’eau et des dunes à la hauteur parfois vertigineuse. Notre pilote fait ça depuis toujours et semble s’amuser comme un fou. Au volant de son bolide, il a la lourde tâche de slalomer entre les vagues, de s’arrêter puis de repartir à mesure que les rouleaux gagnent le rivage. Bref, d’éviter par tous les moyens de noyer les moteurs… et nous avec !

Little five

Nous faisons connaissance avec les scarabées du désert au dos noir strié qui marquent l’entrée d’une zone plus végétale où l’on retrouve davantage de bosquets de plantes grasses et donc davantage de surprises. La première d’entre elle sera un adorable bébé caméléon, bien camouflé dans les courtes branches. On met un certain temps à le trouver contrairement à notre guide au regard acéré.

Sptizkoppe

On a aimé le Spitzkoppe au premier regard : ces montagnes surgissant du désert au milieu des nuages de poussières, ce silence, cette lumière… Ici, chacun est libre de choisir sa place pour camper. On s’enfonce donc sur la route sableuse, charmés à chaque instant par les couleurs du décor, étudiant avec attention chaque emplacement. Ils nous paraissent tous formidables.

GROOTBERG

On roulera encore au moins une heure, dans de jolis paysages, avant de recevoir le signal. Un premier rhino a été repéré. Prudemment, en silence, on s’avance à pied dans le sable rouge, tous les sens aux aguets. Il est là, prêt d’un arbre, semblant sentir notre présence sans pour autant fuir. Il cherche, calmement. Ils sont si gros mais si fragiles. Ils n’ont rien demandé à personne. Ils disparaissent.

Le parc national d’Etosha

L’endroit est incroyable. Un troupeau d’éléphants squatte le point d’eau, buvant bruyamment. Quelques girafes sont également là, attendant leur tour au milieu de dizaines de zèbres, d’oryx, de gnous, d’autruches, de springboks. Il y a là une faune incroyable, bruyante, mouvante. Un peu plus loin, deux éléphants s’affrontent du regard, grognant en agitant trompes et oreilles.

d’Etosha à rundu

On y trouve jusqu’à 71 éléphants regroupés ! Les petits se cachent dans les pattes de leur mère, mimant leur attitude. Les ados s’agitent et pataugent en s’amusant, certains se lancent dans des combats de trompes et de grognements. Les matriarches veillent, observent les hordes voisines du coin de l’œil, prêtes à intervenir… ou à gronder les ados trop énervés. Ces aventures arrivent bientôt !

En route vers l’okavango

Sur les bords du fleuve, la vie abonde. Des nombreuses antilopes se promènent, les oiseaux planent dans le ciel… et les éléphants surgissent des bosquets d’arbres pour traverser la route à 3 mètres de nous ! Une horde entière déambule juste sous nos yeux, à peine perturbés par notre présence. Leur peau sombre trahit une baignade récente.

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