Autour du Lac Maligne

2 septembre 2022

Pour notre dernière véritable journée de découverte du Canada, on commence par le Canyon Maligne qui fait souvent office de vitrine pour le parc. On le voit d’ailleurs dans tous les guides et les brochures. Peu de chance d’en douter à l’arrivée sur place : le parking est bondé et un large bâtiment en bois accueille différents services de restauration et une boutique de souvenirs. De nombreux voyageurs s’engagent dans la balade, parfois plus difficile qu’il n’y parait, et une part non négligeable peine à remonter, visiblement peu habitués à ce genre d’environnement. A peine arrivés, on est donc un peu déçus de cette foule et de ce bruit.

De plus, peu d’endroits offrent finalement des vues sur le canyon, sinueux, parfois profond et ombragé. Incapables de prendre une photo correcte, on avance donc assez rapidement le long du cours d’eau, jusqu’à gagner le dernier pont. C’est seulement là qu’on retrouve un peu de quiétude. On s’enfonce alors dans la forêt pour regagner le parking par les hauteurs après s’être attaqué à une pente sacrément raide. Après toutes les belles randonnées que nous avons faites, celle-ci est vraiment une déception et on peine à comprendre sa célébrité.

Nous partons désormais pour une autre star du parc, le lac Maligne. Curieusement, on y trouve moins de monde. En attendant de pouvoir faire une balade en bateau, on s’offre un petit tour du lac à pied, abrités par la forêt. La promenade ne présente aucune difficulté et on la traverse nonchalamment. Sur le chemin du retour, une randonneuse, interpellée par mon téléobjectif, vient vers moi « There is a moose overthere ». On peine à en croire nos oreilles. Comme les ours, les élans n’ont pas daigné montrer leurs naseaux du séjour et on les rencontrerait là, au bord du lac le plus fréquenté de Jasper, à deux pas du parking ?

On avance à l’affût, guettant le moindre mouvement dans les arbres… pour finalement le trouver en plein milieu du chemin. Il nous regarde tranquillement, pas interpellé le moins du monde par les curieux qui arrivent au fur et à mesure. C’est la première fois qu’on en croise d’aussi près et, à l’intérieur, on saute de joie comme des enfants. Reconnaissable à ses bois, le petit mâle finit par carrément commencer une sieste dans l’herbe sous nos yeux ébahis. On le quitte un peu à regrets, soucieux de ne pas le déranger davantage mais ravis de cette jolie surprise.

Il est temps d’embarquer pour une croisière sur le lac en direction de Spirit Island. Le ciel bleu, les couleurs de la forêt est des herbes hautes, la petite maison de bois louant des canots… le décor est plein de charme. Il est encore plus formidable quand notre petit mâle, sans doute lassé par les curieux, décide de surgir de bois pour une session de baignade. On ne pouvait rêver d’un meilleur timing.

Il faut bien admettre que, une fois sur le bateau, on n’écoute pas grand-chose des explications données par la guide. Installés à l’arrière, protégés du vent par les fenêtres baignées de soleil et ouvrant sur une chaine de montagnes sans fin, on se laisse bercer. Seules les traces d’anciens incendies nous secouent un peu, réveillant dans nos esprits les images des forêts en proie aux flammes à quelques dizaines de kilomètres de là.

Il ne nous reste que quelques minutes pour atteindre l’une des îles les plus connues de pays et ces quelques miles sont encore plus impressionnants. Le lac devient plus étroit, les paysages de montagne offrent une vue encore plus belle. On approche doucement de la fin d’après-midi et les rayons du soleil, plus doux, donnent des tons chaleureux à Spirit Island. La croisière y prévoit un court arrêt, juste le temps que chacun prenne sa photo et regagne tranquillement son siège. L’endroit est paisible, loin de tout et les bateaux ne s’y arrête que l’un après l’autre pour ne pas troubler la sérénité des lieux.

De retour sur la terre ferme, on décide de regagner la petite ville de Jasper qui nous plait temps. On y passe une bonne soirée sur l’un de ces toits terrasse animé et cosy. Dans le ciel, des nuages grisés s’étendent de plus en plus loin et les hélicoptères de pompier tournent de plus en plus. Sur la route de notre hôtel, un début d’incendie s’est déclaré la veille et on craint vraiment de voir l’ampleur des dégâts en rentrant.

Si nous avions déjà traversé une forêt encore fumante lors de notre voyage au Botswana, nous n’avions encore jamais été confronté à un incendie. Celui-ci nous a probablement marqué à jamais. Depuis les bords de la route, on découvre avec effroi tout le chemin parcouru par les flammes dans la journée. On ne se serait jamais attendu à une telle distance. Dans la nuit noire, les flammes brillent désormais sur tout un flanc de montagne et des nuages de fumée rougeoyant s’élèvent dans le ciel. Sur le bord de la route, d’autres voyageurs nous rejoignent, sortant de la voiture avec un air médusé sur le visage. On reste là un moment, impuissant, avant de repartir le cœur serré.

Le coup de cœur de Ptit Jo

Notre rencontre avec l’élan sur les bords du lac Maligne

Coté pratique

Les activités

Parc national de Jasper
Difficile de dire qui de Banff ou de Jasper est le plus fameux parc des Rocheuses. Haute montagne, lac, animaux… il coche vraiment toutes les cases d’une expédition au Canada réussie.
A l’heure d’écrire ses lignes, les droits d’accès à la journée sont de 10.5$ par jour et par adulte et 21$ pour un groupe ou une famille.
Les cartes découverte Parcs Canada sont souvent intéressants à l’Ouest du Canada car elles reviennent à 72.25$ par adulte et 145.25$ par groupe/famille. Elles sont donc amorties pour environ une semaine de visites et valables toute une année.

Boucle du Canyon Maligne
Une courte boucle de quelques kilomètres fréquentée par tout Jasper. Mieux vaut s’y rendre tôt pour ne pas souffrir de la chaleur et de la foule.
Lien utile : https://www.alltrails.com/fr/randonnee/canada/alberta/maligne-canyon-loop

Croisière sur le Lac Maligne
On a longuement hésité avant de réserver et, finalement, la tentation de découvrir la Spirit Island était trop forte. préférez les départs tôt le matin ou tard le soir pour bénéficier d’une ambiance brumeuse un peu mystique ou de douces lumières. Réservation indispensable.
Tarif : variables selon la période, comptez $72 par adulte
Lien utile : https://www.banffjaspercollection.com/attractions/maligne-lake-cruise/

Le logement

Les logements dans le parc de Jasper sont souvent très couteux à moins de s’y prendre vraiment très en avance (et encore). Nous avons donc opté pour un logement à Hinton, en dehors du parc. Si nous y avons gagné en prix, nous y avons cependant perdu en confort : la route est longue le matin pour rejoindre les centres d’intérêt et Hinton ressemble davantage à une grande zone commerciale (pratique pour faire les courses) qu’à une ville. la ville de Jasper, au contraire, nous a beaucoup plu. Il y a vraiment un choix à faire ici entre charme et confort et tarif…

Twin pine inn & suites, 595 Gregg Ave, Hinton, AB T7V 1N2
Un motel assez classique qui présente un restaurant et une salle de jeu. Les chambres sont propres, grandes et confortables.

Les repas

Compte tenu des tarifs généralement appliqués dans les Rocheuses, nous avons le plus souvent opté pour des repas dans les auberges. Le plus pratique est de faire le plein de provisions à Calgary ou, ici, à Hinton.

Jasper Pizza Place, 402 Connaught Dr, Jasper, AB T0E 1E0
Malgré tout, on a craqué devant la bonne odeur de pizza et le rooftop plein de charme de cet établissement. Nous y sommes même retournés deux fois. Attention tout de fois, les files d’attente sont parfois longues et les tarifs plutôt élevés.

Safaris nordiques

10 Septembre 2020

Arrivés à notre dernière étape nature du séjour, nous rencontrons Sylvia, qui nous a organisé ce long weekend, venue nous accueillir directement sur place. Elle nous présente la structure, la région et nous offre une tonne de conseils sur des thématiques variées tout en se renseignant sur notre expérience dans la cabane. Après de longs échanges, on repart avec deux guides de randonnée de la région pour nous occuper entre deux excursions.

A peine le temps de les feuilleter et de défaire nos valises, il est déjà l’heure de retrouver Mikael Nilsson, notre guide pour deux jours. Mike est un grand bonhomme surprenant avec sa carrure imposante, sa coiffure improbable et ses cicatrices. Il nous raconte la création de son agence nature, ses années de pratiques dans la recherche d’animaux sauvages et, dès le départ, l’annonce est faite: en 18 ans, Mike a toujours réussi à trouver dans élans dans la forêt (on nous annonce même un record à 34 élans la même soirée). On y croit déjà !

Autour de la table, chacun se présente à tour de rôle. Le couple belgo-suédois avec qui nous partageons cette expérience nous fait rapidement sourire en nous racontant avec malice leur improbable rencontre…. dans un magasin Ikea ! ça ne s’invente pas. C’est donc avec une troupe de bonne humeur que nous filons en van dans la forêt, paré pour notre premier safari nordique.

Installés au bord d’un lac immense, une tasse de thé en main, on écoute Mike nous partager son savoir. Il nous raconte tout ou presque : la période de rut, la gestion des petits, la lutte de pouvoir pacifique des grands mâles et le lien complexe qu’entretient le pays avec la chasse. Ici, pas de chasse et pas de viande d’élan au menu: Nordic Discovery a des valeurs qui lui ont valu d’être saluée par la Société Suédoise d’Ecotourisme. Une vraie plus-value pour pouvoir observer ces grands animaux respectueusement, comme on aime, un pique nique local-bio-végétarien sur les genoux !

Après un rapide apprentissage de la langue des signes option recherche d’élans, on file en silence dans les bois pour une première tentative sous la lumière du jour. On recherche les traces dans les herbes hautes, on tend l’oreille, on observe avec attention tout en remontant la piste sagement, sans un bruit. Déjà le soleil menace de se coucher et baigne d’une lumière douce les milliers de myrtilles et d’airelles rougeoyantes qui couvrent l’épaisse mousse sur le sol. Après une heure, il est temps de renoncer à notre balade: les élans sont déjà partis. …

On part alors en voiture sur des routes pleines de cailloux, le nez collé à la fenêtre. On aperçoit quelques chevreuils sans plus de succès. Finalement, quand la lumière menace complètement de disparaitre, les premiers élans apparaissent à la lisière des bois. Mike avait prévenu: les élans sont des animaux nocturnes, peureux et apprécient rarement les poses au soleil. Il ne faudra donc pas compter sur eux pour une photographie incroyable! On croise tout de même une mère et son petit, puis un jeune, puis un grand mâle… bientôt, ils seront sept dans l’immense culture qui jouxte la forêt. Dans la nuit presque noire, à la lueur d’une puissante torche, on en croisera encore cinq, paisibles, avant de rentrer au lodge.

11 septembre 2020

Le nez dans notre bol de chocolat, on peine à se décider ce matin là sur notre randonnée. Le guide prêté la veille est plein de promesses et nous finissons par opter pour le coup de cœur de Sylvia. Après quelques difficultés à trouver le point de départ, nous voilà à déambuler tranquillement au bord de l’eau, l’oreille tendue dans l’espoir de percevoir un élan, un castor ou n’importe quel autre animal. L’endroit s’y prêterait sans mal, loin de la route, au cœur de paysages variés et au calme absolu. Les nuances de vert, l’abondante mousse, les myrtilles et champignons colorés nous charment encore et toujours et, le long du chemin, on finit par comprendre la Suède. Loin des roadtrips agités, de notre boulimie de kilomètres, de sites à visiter et d’images incroyables à ramener, la Suède est tranquille. Pour la première fois, on rêvasse à des vacances plus au calme, dans une maison au bord de l’eau, quelque part dans une foret perdue, à des kilomètres des autres habitations. Un instant, on se surprend à envier ces voyageurs installés là pour des jours à parcourir la même foret, sans autre but que de s’émerveiller de choses plus simples et de laisser leur esprit vagabonder.

Nos aventures nordiques se terminent presque. Une dernière expédition nous attend avec Mike. Ce soir, nous partons en canoë à la recherche des discrets castors. Si on repère sans mal leurs ouvrages, il nous faudra près de deux heures pour apercevoir une petite tête voguant sur l’eau. Elle disparait bien vite à notre approche et s’enfonce dans le lac, rejoignant les siens par des chemins impossibles à suivre. On poursuit encore une heure, avec mille précautions, la nuit tombée, une lampe torche visée au premier canoë comme repère. Le vent se lève et le froid commence à se faire sentir sur notre embarcation mais on se sent comme de vrais aventuriers, bravant les éléments à la recherche d’une rencontre mémorable. On croisera finalement deux castors ce soir là, furtivement mais, la sagesse de ce doux pays nous apaise. Peu importe la rapidité de la rencontre au fond, l’expérience, seule, était déjà belle.

Le coup de cœur de Ptit Jo

Plus que tout, c’est la beauté des forêts qui nous aura marqué. Quel bonheur de se balader en rebondissant sur d’épais manteaux de mousse bien verte.

Coté pratique

Les activités

Nous avons réservé ces expérience avec Amazing Nature Scandinavia. Sylvia, qui nous a organisé trois jours en Suède, a été incroyablement disponible et prévenante : modifications de dates pour nous permettre de faire toutes les activités, recommandations de randonnées, prêts d’ouvrages et de cartes, infos pratiques sur Stockholm… elle nous a accompagnés tout au long du séjour et bien au-delà des activités réservées avec elle. Merci Sylvia !

Pour réserver :
Sylvia Adams – Amazing Nature Scandinavia
Tel: +46 (0)70 230 68 70
E-mail: sylvia@amazingscandinavia.com
Site: https://www.amazingscandinavia.com

Le logement

Nordic Discovery, Handelsbobacken 2, 714 91 Kopparberg, Suède
Nous sommes restés dans le Wilderness Lodge, directement en face des départs pour les excursions. L’intérieur est un peu vieillot mais confortable et le petit déjeuner varié.

Les repas

Pique nique en forêt !

Les montagnes du Colorado

24 juin 2018

Le froid enveloppe la voiture à mesure que l’on file vers le sommet du Mount Evans. Les sapins s’effacent au profit de pins biscornus puis de nuages. Il fait 49°F et nous roulons dans une grisaille qui annoncerait presque la neige, à peine égayée par les fleurs sauvages colorées qui poussent partout sur les bas côtés. On grimpe, toujours plus haut à chaque tournant, traversant les nuages sous l’œil vigilant des marmottes.

Un virage, un autre et soudain une silhouette blanche se dessine dans les rochers. Mon copilote me dépose et grimpe vers le sommet (il est parfois difficile de se garer le long de la route). Elle est là, broutant paisiblement les mousses colorées qui recouvrent le décor. Elle est là, ma première chèvre des montagnes. Elle me jette un œil curieux avant de reprendre son repas. Derrière elle, quelque chose remue. Une boule de poils toute blanche pointe alors son museau noir. Magie d’une rencontre… Mes mains commencent à geler quand Maman et son petit reprennent leur chemin et s’enfoncent dans les nuages. Un peu plus haut, un autre groupe de chèvres vagabonde, magnifiques, imposantes et complètement indifférentes aux visiteurs.

On poursuit la route jusqu’au sommet à quelques 4300 mètres d’altitude. Armés cette fois d’épaisseurs supplémentaires, on marche jusqu’à la crête, toute minérale. Quelques flocons nous y accueillent, le thermomètre descend à 38°F et nous voilà gelés à repenser au surf sur le sable de la veille. Pour la première fois du séjour, le soleil nous lâche. A peine de retour à la voiture, la neige puis la pluie s’abattent sur la route jusqu’à Grand Lake. En 48h, toutes les saisons auront défilé dans le ciel capricieux du Colorado.

Les Rocky Mountains apparaissent au bout de la route et un nouveau défi nous y attend. Sur les conseils du Visitor Center de Grand Lake, on passe un bon moment à longer le Colorado, étroit et sinueux dans le secteur. On fixe avec une extrême attention la forêt qui borde le bitume jusqu’au Holzwarth Historic Site, vieux ranch des années 20 tout en bois près duquel se baladent des dizaines de wapitis… l’enjeu est ailleurs.

On reprend la voiture, on vadrouille encore, les yeux rivés sur les rangées d’arbres plus ou moins denses. Une forme sombre se dessine finalement au loin. On s’arrête un peu en urgence sur le bas côté car elle est là, la raison de notre venue. Il est là, brun, imposant, évoluant dans les broussailles. Derrière nous, c’est l’embouteillage qui se dessine. Les voitures s’arrêtent rapidement pour observer à leur tour les allées de pins et, en quelques minutes, une dizaine de voitures et un bus se sont arrêtés derrière nous. L’élan disparait derrière un arbre comme il était apparu. Par chance, on le retrouve au parking voisin, pataugeant joyeusement dans un petit étang.

25 juin 2018

Le soleil semble être revenu pour de bon sur les Rocky Mountains et vient nous réchauffer après une journée emmitouflés dans trois épaisseurs. Mal réveillés, on part un peu plus tard que prévu de l’hôtel et, alors qu’il est à peine 9h, des panneaux nous annoncent que le parking de Bear Lake est déjà plein. Comptant sur notre Ptit Jo porte bonheur, on s’engage tout de même sur la route qui slalome jusqu’aux lacs. Notre coup de poker est récompensé et nous sommes accueillis par des écureuils qui traversent le sentier dans tous les sens.

Quelques minutes de marche suffisent à atteindre le Nymph Lake, recouvert de nénuphars avant de grimper gentiment à travers une forêt de pins en direction du Dream Lake. Les geais sautillent de branche en branche au dessus de nos têtes et un jeune pic attire notre attention. La balade est prisée des visiteurs du parc mais, finalement, assez paisible.

Jusqu’au Emerald Lake, de petits cours d’eau et cascades animent le paysage. Les fleurs sauvages les colorent, parfois accompagnées de quelques tas de neige. Sur le chemin du des enfants construisent même un bonhomme miniature. Le sentier grimpe finalement pour rejoindre le Lake Haiyaha, au cœur du Chaos Canyon, dissimulé derrière de gros rochers. Les décors sont changeants, on a chaud, on a froid, on escalade des rochers ou on déambule dans les sous bois pour atteindre les Alberta Falls, dernière étape de la randonnée.

La Trail Ridge Road, route scénique longue qui plane à quelques 3 700 mètres d’altitude au point le plus haut, marque la dernière étape de la journée. Sur les pans de montagnes ensoleillés, des centaines d’elks ont élu domicile. Certains jouent dans la neige et grimpent avec curiosité vers la terrasse du Alpine visitor center. Il n’y a plus un arbre autour de nous. Le paysage s’est mué en une toundra verdoyante, parsemée de petites fleurs. Les cris aigus des marmottes et des pikas résonnent dans ce paysage balayé par le vent. On les aperçoit à peine, dissimulés dans les rochers et les herbes colorées. La route défile encore sur près de 50 miles et nous ramène, presque à regret, vers Denver où nous passerons la nuit.

Coté pratique

Le logement

Twin Owls Motor Lodge, 700 Saint Vrain Avenue, Estes Park, CO 80517
Pas de grand intérêt autre que le tarif et l’emplacement. Petit déjeuner non compris

Super 8 by Wyndham Denver Midtown, 2601 Zuni Street, Denver, CO 80211
Emplacement intéressant proche du centre-ville de Denver, petit déjeuner compris et copieux !

Les visites

Mount Evans,
Entrée $15 par voiture

Rocky Mountains National Park
Pass America the Bueatiful accepté. Randonnée via Bear, Dream, Nymph & Emerald Lakes Trail (9.3 km – Dénivelé 185 m – 3h30 – Modéré) et retour par Alberta Falls. Le parking le plus près est celui de Bear Lake à l’extrémité de la Bear Lake Road mais il est très rapidement saturé… il faut donc prévoir de se lever tôt ou prendre la navette gratuite.

Les repas

TGI Fridays, 8104 E 49th Ave, Denver, CO 80238
Parce qu’on ne se lassera jamais des ribs au Jack Daniel’s de cette chaine de restaurants !