13 Mai 2017 – au départ de Budoni ce matin-là, le thermomètre affiche déjà plus de 25°C. Nous empruntons à nouveau la SP125, en direction du Nord cette fois. La route longe la cote et traverse quelques villages animés et colorés alors que nous nous étions presque habitués à ne croiser personne. La mer apparait de temps à autre au détour d’un virage jusqu’à la bifurcation vers la Punta di Coda Cavallo et sa plage du même nom où nous comptons passer une partie de la journée.
La petite route qui y mène est relativement étroite et traverse la campagne. On l’adore tout de suite avec ses paysages qui sentent bon les vacances. Au bout de la route, une bifurcation s’impose à nous. A gauche, un chemin de terre et de sable descend jusqu’au parking de la plage. A droite, une route bitumée monte sur les hauteurs vers un village de pierre. On l’emprunte pour admirer la vue avant de s’installer sur nos serviettes. Nous ne serons pas déçus par ce détour qui nous offre une superbe vue sur les îles de Tavolara et Molara et leur réserve marine. D’en haut, on distingue les contours de la presqu’île bordée par la mer Tyrrhénienne.

A nos pieds, les eaux claires aux nombreuses nuances de bleus nous séduisent. Après quelques photos, nous reprenons la route jusqu’au carrefour pour gagner le sable chaud. De gros nuages de poussière apparaissent dans le rétroviseur et on surveille un peu la route pour éviter tout impact sur nos voitures flambant neuves.
A peine arrivés, l’appel des eaux cristallines se fait entendre. Les sacs sont immédiatement abandonnés sur le sable et on se précipite dans l’eau malgré le froid. Armés de nos maques et tubas, nous croisons nos premiers petits poissons dans les fonds clairs.



A l’est de la plage, un sentier permet de longer le bord de mer et de revenir jusqu’au parking par la côte de granit, à l’embouchure de la réserve naturelle. L’occasion pour nous de repérer des fonds plus propices au snorkeling. On circule donc sur ce chemin au milieu des rochers, des fleurs violettes et de buissons un peu envahissants. On escalade quelques rochers pour le plaisir et, surtout, on observe la mer qui s’écrase sur le granit. Le paysage est très différent de la crique où nous avons laissé nos affaires. Il offre en tout cas une pause rafraichissante, cheveux au vent sous le soleil.
De retour sur la plage, nous déménageons nos affaires vers la crique avant de plonger à nouveau. Installés sur notre petit banc de sable, nous sommes à nouveau seuls au monde. Devant nous, des dizaines de bernard-l’hermites, bien installés dans leurs coquilles colorées, circulent lentement sur les rochers. L’eau est peu profonde, les algues et les oursins fleurissent dans le fond et il nous faut réfléchir un peu avant de poser les pieds. Installés au soleil, on profite un long moment de la chaleur et de la vue sur la baie.
A la recherche d’une glace pour nous rafraichir, nous partons vers Olbia à presque 45 minutes de la plage. C’est finalement l’arrivée en ville qui nous refroidit. Comme à Alghero, les alentours du cente ville aux bâtisses en béton sont complètement dénuées de charme. On laisse la voiture dans une rue parallèle au centre avant de tomber par hasard sur l’église San Paolo Apostolo et sa coupole de faïence colorée. Quelques ruelles entourent le Corso Umberto I, artère principale d’Olbia bordée de boutiques qui mène jusqu’au port. Avant de partir, on y cherche des souvenirs de Sardaigne à ramener dans nos valises déjà bien pleines.




Sur le chemin du retour, un dernier arrêt s’impose à Porto San Paolo afin d’admirer la vue sur l’ile de Tavolara. La ville est le point de départ d’expéditions en bateau qui permettent de profiter de la réserve marine. Le soleil décline. Les ruelles fleuries et le port semblent déserts. Budoni nous attend.
Coté pratique
Les transports
Olbia: Parking gratuit face à l’Hotel For You, Via Acquedotto Romano, 9, 07026 Olbia
Les visites
San Paolo Apostolo, Piazza Civitas 4, 07026, Olbia,